
Réveil
Le cri d’un homme poussé à bout
Au bord du gouffre du non-sens
Le cœur soulevé de dégout
Et morcelé par la souffrance
Le vide qui s’offre à ses yeux
Ressemble tant à un aveu
Ne répondant que trop bien
Au vide de son regard éteint
La fièvre de la possession
Fardeau d’un être qui s’oublie
S’aveuglant de mille façons
Fuir la haine par l’anesthésie
Secoué par un réveil brutal
Il se munit de son courage
Pour affronter le dédale
Des doutes qui sertissent sa cage
Il jette sa croix dans un fossé
Avec ce qui l’y a cloué
Sa gorge, enfin, se dénoue
Il respire, il est debout
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