Je jure solennellement de t’aimer comme un frère
De voir toujours l’ami que j’ai trouvé en toi
Même quand tu revêtis ta cuirasse de pierre
Et masque ta bonté derrière un regard froid
Je fais de tout mon être serment de bienveillance
Surtout lorsque je sens tes mots pleins de venin
Qui ne reflètent rien d’autre qu’un rictus de souffrance
Echo du cri d’un cœur exténué mais humain
J’étreindrai la patience si tes démons t’agrippent
Et que coule sournoisement le poison de tes plaies
J’empoignerai le flambeau de mes plus beaux principes
Pour éviter l’écueil d’oublier qui tu es
Que tu l’acceptes ou non je glisserai dans chaque geste
Toute la gratitude et l’amour qu’il me reste
Car j’ai compris ami qu’alors, me bousculant,
Tu m’as en vérité poussée loin en avant
Je me suis retrouvée au-delà des frontières
Avec ma seule foi pour éclairer l’abîme
D’une terre peu fertile aux allures de désert
Mais où persévérance fait naître les plus hautes cimes