Fatigue, besoin urgent de fuir
Loin des méandres de l’éloquence
Qui étouffe en croyant remplir
Sublimes paroles dénuées de sens
Refuge dans l’absence de mots
Là où l’intensité t’enlace
Un frisson se glisse sous ta peau
C’est pas du vide, c’est de l’espace
Tumulte d’un silence trompeur
Où l’invisible se déchaine
Splendeur d’un orage intérieur
Où l’être hurle à perdre haleine
Silence entre deux êtres humains
Le dernier artifice s’éteint
Au cœur d’un dialogue profond
Rendu muet par l’émotion
Beauté de ces milliers de chants
Qu’on n’effleure que quand tout se tait
Et qu’on embrasse réalisant
A quel point chaque note sonne vrai