Se sentir vivre pour de vrai
Oublier les anneaux de fer
Dont sont habillés nos poignets
Et rugir le temps d’un éclair
Ouvrir les bras en haut d’une pente
Lâcher subitement les freins
Le vent t’enlace dans la descente
Perdre de vue le lendemain
Desserrer d’un coup les doigts
Pour enfin se lever d’un bond
Faire de son corps un monde sans lois
L’empire flamboyant d’une pulsion
Saluer le sens de la mesure
D’un sourire plein de défiance
Rire en s’exclamant que, c’est sûr,
On en paiera les conséquences
Ça vaut le coup de temps en temps
De ne pas désamorcer les bombes
Refus d’avancer docilement
En direction de la tombe