Emmenez-moi, je vous en prie
Voir une aurore boréale
Sublime rayonnement infini
Se reflétant sur une neige pâle
On raconte qu’on peut y voir
Des couleurs qui n’existent pas
Qui se gravent dans la mémoire
Et frappent les sens de leur éclat
Au monde merveilleux du non-sens
Emmenez-moi-y, c’est mon rêve
C’est la contrée de la démence
Des plus belles légendes, la sève
C’est les yeux ouverts qu’on y dort
Et rien d’autre n’a de valeur
Que la beauté de la flore
Sous cette symphonie de couleurs
L’aube et le crépuscule s’y mêlent
On peut les voir se chamailler
Alors que lune et soleil
Tentent de les départager
Je veux croire à l’impossible
Témoigner de l’éphémère
Je veux vivre l’indicible
Danser sous ces jeux de lumière
Emmenez-moi en ces lieux magiques
La terre des aurores boréales
Et je veux un voyage épique
Emmenez-moi-y à cheval.