Le combat d’un enfant
Le sourire d’un vieillard
La caresse du vent
Qui fissure nos remparts
Le relief d’un iris
L’odeur des pluies d’été
L’horizon pour indice
D’une quête de vérité
La lumière dorée du matin
La profondeur de la nuit
Les possibilités sans fin
Dans le désordre de la vie
Il n’y a pas de poètes
Seulement la poésie
Qui effleure nos têtes
Et s’impose à nos vies
Il n’y a pas d’artistes
Que des êtres qui résistent
Il n’y a que des humains
Qui ont le cœur trop plein