Au premier temps de la valse
Tu virevoltes et je m’accroche
Le monde devient flou et s’efface
Le voile des mensonges s’effiloche
Balayés d’un souffle d’ivresse
Mes derniers repères s’affaissent
Seule compte ta beauté exquise
Trop sauvage pour être conquise
Alors que nos deux corps s’inclinent
Nous poursuivons notre lutte
Pour ces fragments d’extase divine
Nous frôlerons mille fois la chute
Ta fougue me déstabilise
Mais jamais je ne lâcherai prise
Je l’ai compris la première fois
Que j’ai posé les mains sur toi
Et je me perds dans ton sillage
Qui trace un nouveau paysage
Que j’ai cherché toute ma vie
Tu es mon épiphanie