
Alcool
Tes beaux yeux clairs fixent le vide
D’où s’échappent des sillons noirs
Creusant doucement ta peau livide
Tes larmes sont l’encre de ton histoire
Ta voix n’est plus qu’un écho
Car tu lui as ôté la vie
En voulant étouffer des mots
Qui avaient besoin d’être dits
Tu répètes que tu n’es rien
Rien qu’un amas de défauts
Une erreur du genre humain
Un misérable fardeau
Tu cries quand nos yeux se rencontrent
Brûlée par les regards sincères
Dans lesquels, poignardée de honte
Tu crois voir naître l’enfer
Dans tes paroles se mêlent les voix
Du bourreau et du supplicié
Qui valsent, lacérant les parois
D’un cœur déjà trop déchiré
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