
Pillules
Ces médecins prestigieux
Ont soufflé sur la flamme
Qui brillait dans ses yeux
Lui ont volé son âme
Son cœur qui sonne creux
Son esprit qui se fane
Dont son regard vitreux
Est le miroir infâme
S’éteignent petit à petit
Et sombrent dans l’oubli
Fantôme de son passé
Pâle reflet d’un enfant
Qui un jour fut brisé
Dont l’esprit coloré
Fut recouvert de blanc
Cruelle anesthésie
Il ne peut se rappeler
Les rayons du soleil
L’odeur de l’herbe coupée
Les milliers de merveilles
Que peut offrir la vie
Il convient tout de même
De saluer avec flegme
Ces médecins zélés :
Il manquait de sommeil
Et ils lui ont ôté
Tout espoir de réveil
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