Il s’enroule autour de toi
Tel un prédateur sournois
Qui d’une étreinte cruelle
Viendrait te couper les ailes
Il arbore un air innocent
Mais sous son fin tissu blanc
Mille mains se tordent et te guettent
Pour te conduire à ta perte
Ta perte, c’est l’immobilité
Imposée par chaque fil
Travaillant à te transformer
En être sage et docile
Le prix te dictant sa valeur
La folie que tu aimais tant
Sera bannie de tes heures
De crainte d’abimer un vêtement
Doucement tu te soumets
A ces coutumes toxiques
Car c’est bien vu, et il parait
Que les chaînes sont esthétiques