CONTRASTRE

CONTRASTRE

Les jours parsemés de pensées de toi
Le monde toujours fou qui m’entraîne parfois
Là où, éblouis sans répit, se noient
Les cœurs des poètes chavirant de joie

Des nuances nouvelles habitent mes cavales
Un élargissement du domaine visible
De l’inquantifiable spectre sentimental
Dont ces vieux amants deviennent la cible

Car ces mains sont tendues dans ma direction
Pas vers moi
Et jamais ces yeux répétant mon nom
Ne me voient

Je soupire un sourire lorsque je les observe
Se perdre dans le sillage d’une poussière d’extase
Se persuader d’avoir transcendé tous les rêves
Et recréé le monde d’une simple paraphrase

Vous êtes sur le seuil d’un royaume sans fond
Confondant l’écho avec la symphonie
Vous croyez avoir vu une constellation
Dans le halo furtif d’une étoile qui fuit

Une fois qu’on s’est risqué dans l’émotion intense
Les caresses du banal semblent dépourvues de sens
Quand on a côtoyé les astres les plus purs
Les plus beaux joyaux font bien pâle figure

ÉCRITS COLLATÉRAUX


"Ecrits collatéraux" est une section qui sera mise à jour avec des textes qui y seront publiés au fil de l'écriture.

Ame, corps, accord

J'aimerais accorder ma vie. Qu'elle sonne enfin juste. L'accorder sur la note de vrai...

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Je suis

Je suis l'intensité du silence, Qui écoute
Lorsqu'au milieu des courants qui t'entraînent...

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