Les jours parsemés de pensées de toi
Le monde toujours fou qui m’entraîne parfois
Là où, éblouis sans répit, se noient
Les cœurs des poètes chavirant de joie
Des nuances nouvelles habitent mes cavales
Un élargissement du domaine visible
De l’inquantifiable spectre sentimental
Dont ces vieux amants deviennent la cible
Car ces mains sont tendues dans ma direction
Pas vers moi
Et jamais ces yeux répétant mon nom
Ne me voient
Je soupire un sourire lorsque je les observe
Se perdre dans le sillage d’une poussière d’extase
Se persuader d’avoir transcendé tous les rêves
Et recréé le monde d’une simple paraphrase
Vous êtes sur le seuil d’un royaume sans fond
Confondant l’écho avec la symphonie
Vous croyez avoir vu une constellation
Dans le halo furtif d’une étoile qui fuit
Une fois qu’on s’est risqué dans l’émotion intense
Les caresses du banal semblent dépourvues de sens
Quand on a côtoyé les astres les plus purs
Les plus beaux joyaux font bien pâle figure